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Faire évoluer les pratiques pour une ingénierie durable

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Nicolas

Mobiliser ses collègues, les aider à progresser et stimuler leur fierté : voici ce qui anime au quotidien notre directeur de pratique au niveau national, Nicolas Szwedska. Dans ce blogue, vous découvrirez comment il joue un rôle clé dans l’élaboration d’une vision novatrice de la profession qui lui permet d’identifier de nouvelles pratiques pour une ingénierie durable.

Depuis toujours, j’adore apprendre et découvrir de nouvelles choses. Cette curiosité et mon attrait pour des défis techniques (mon père était aussi un ingénieur) sont les éléments qui m’ont amené à vouloir devenir ingénieur. Dans le cadre de mes études en génie minier à l’Université McGill, j’ai rapidement eu l’occasion de toucher un peu à tous les aspects du métier lors de plusieurs stages, dont le dernier au sein de BBA. Sans en être vraiment conscient à ce moment-là, ces expériences variées me préparaient déjà à mon rôle actuel de directeur de pratique au niveau national pour l’entreprise.

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Évidemment, je n’ai pas débuté à ce poste. Après être entré chez BBA en 2013, j’ai travaillé durant plusieurs années sur de nombreux mandats au sein de l’équipe de génie minier au bureau de Montréal. Mon rôle consistait alors à réaliser des études de planification minière pour des mines à ciel ouvert qui sont devenues en quelque sorte ma spécialité. Cela me convenait à merveille, car j’aime avoir une vision d’ensemble des dossiers.

Un projet marquant au Suriname

L’un des mandats qui m’a le plus marqué dans mon parcours est la planification d’une mine d’or dans le district de Saramacca au Suriname. Le projet devait être réalisé sur un territoire de forêts humides peu touché par la civilisation et des activités industrielles. Nos équipes et celles du client ont travaillé en collaboration étroite afin d’incorporer en même temps les contraintes opérationnels et l’ensemble des aspects environnementaux, un enjeu extrêmement important dans ce contexte. Cette approche collective et proactive nous a permis de prévoir en amont et d’être ainsi plus efficaces pour limiter le plus possible l’impact sur les écosystèmes. Malgré un échéancier extrêmement serré et d’importants défis techniques à relever, je suis fier que nous ayons pu, tous ensemble, en faire une belle réussite. Je crois que ce succès m’a permis de découvrir mon intérêt plus marqué pour la gestion des équipes et le respect des meilleures pratiques. BBA a été à l’écoute et a fait preuve d’une belle ouverture, tenant compte de cette contrainte afin que je puisse m’intégrer dans un rôle correspondant à la fois à mes besoins et à mes aspirations.

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Le leadership, ça se développe!

Des mandats comme celui de Saramacca ne m’ont pas seulement amené à renforcer mes connaissances et mon expertise, ils m’ont aussi permis de faire valoir mon potentiel en tant que gestionnaire. J’ai été heureux de constater, quelque temps plus tard, que BBA avait décidé de me témoigner sa confiance en m’invitant à participer à son programme de leadership. Valoriser l’esprit d’initiative et l’engagement fait partie intégrante de la culture de l’entreprise, ce ne sont pas des paroles en l’air. Le programme en question vise à identifier et à former les personnes ayant le potentiel de soutenir l’organisation à moyen et à long terme dans ses quatre axes de leadership. Il m’a permis d’aborder des sujets nouveaux pour moi, comme l’impact des styles des comportements ou les mécanismes régissant les structures de collaboration. J’ai réalisé que la gestion et le leadership sont vraiment deux choses différentes. Même si on n’occupe pas un poste de gestion ou de direction, il est toujours possible de jouer un rôle de leader en faisant preuve d’initiative et en exerçant une influence positive sur les gens qui nous entourent. Récemment mis en place pour partager les idées nouvelles au sein de l’entreprise, le système de gestion de l’innovation Connect est un autre formidable outil pour favoriser les échanges et la promotion de concepts audacieux. C’est l’une des forces de l’entreprise de savoir se doter de telles structures qui ouvrent grand la porte aux personnes qui veulent faire preuve d’initiative et approfondir leur engagement.


Un nouveau rôle stimulant

En 2020, je suis devenu chef de pratique pour les équipes de mines et procédé métallurgiques. Un an plus tard, j’ai eu l’opportunité de devenir le directeur du groupe Pratique chez BBA. Ce rôle va bien au-delà de s’assurer que tous nos mandats sont planifiés et réalisés dans les règles de l’art. La mission de l’équipe est de renforcer BBA comme firme axée sur la pratique (« Practice Centred Business ») avec l’encadrement qui incite les équipes à donner, chaque jour, le meilleur d’elles-mêmes. En résumé, mon rôle est de voir comment l’équipe de pratique nationale peut aider BBA à maximiser son potentiel de création de valeur à travers l’expertise de chaque individu. Cela exige de se renouveler et d’être constamment à l’affût des plus récentes avancées techniques et des différentes approches novatrices qui sont en voie de dessiner l’avenir de notre industrie. Pour ce faire, je suis appelé à collaborer avec l’ensemble des services de l’entreprise dans l’esprit collectif et collaboratif qui caractérise BBA. En même temps, je continue à consacrer une certaine portion de mes activités à réaliser des projets clients, surtout à titre de référence ou d’expert dans certains champs d’intervention précis. Ce dernier est important pour moi à un niveau personnel, car ça me permet de ne pas « perdre vue » sur les défis quotidiens des équipes d’opérations.

Ce qui me motive chaque jour est la possibilité de mobiliser mes collègues, de les aider à progresser et de stimuler leur fierté quant aux multiples accomplissements que nous sommes en mesure de réaliser. Pour quelqu’un qui, comme moi, n’aime pas la routine et cherche constamment à faire évoluer les choses, la culture BBA constitue un match parfait!